Venise à Dives sur mer
14/06/2011 17:00 par Asteria
Soyez rassurés ! Les poissons sont et seront toujours les poissons !
J’ai suivi d’un air amusé tous les grands débats autour d’un « scoop » découvert par un journaliste américain : la terre en oscillant sur son axe aurait déplacé les signes du zodiaque !
Ce phénomène est bien connu des scientifiques sous le nom de précession des équinoxes et a été découvert par Hipparque environ 130 ans avant Jésus Christ.
Alors me direz vous pourquoi les astrologues n’en tiennent ils pas compte ?
Tout simplement parce que ce phénomène concerne les constellations et non les signes du zodiaque.
Le zodiaque est une bande circulaire virtuelle représentant « la course du soleil » autour de la terre.
Cette bande de 360° a été divisée en douze parties égales de 30° par les anciens qui leur ont donné le nom de la constellation qui leur faisait face. Ils auraient pu aussi bien les appeler zone1, zone 2…..zone 12.
L’interprétation de ces « zones » suit le mouvement des saisons et est influencée par le rapport entre la durée du jour et de la nuit pour faire simple. Le début du cycle démarrant avec le Bélier qui est aussi impétueux qu’une source qui jaillit au printemps après son long sommeil sous la glace.
L’astrologie en tant que sciences humaine se base sur l’observation et des recoupements d’informations qui ont été faits pendant longtemps par des astronomes-astrologues et qui se sont transmises de génération en génération s’enrichissant des découvertes en astronomie. Si les astronomes ne sont plus astrologues, les chercheurs en astrologie suivent de prés l’astronomie. Lorsque je me sers de ces connaissances, Je suis moi-même encore étonnée devant l’exactitude du portrait psychologique d’un être inconnu au travers de la lecture de son thème.
Qu’un article aussi mal renseigné ai pu faire autant de bruit et faire le tour de la planète montre bien la nécessité du transit de Pluton en Capricorne(le signe et non la constellation !) qui va nous obliger à mettre plus de rigueur et de sérieux dans le monde.
Ces écrits ont cependant eu une utilité : des astrologues ont pu s’exprimer et dire que l’astrologie véritable n’avait rien à voir avec l’horoscope, mais vous qui lisez mes chroniques vous l’aviez déjà compris !
J'ai suivi le chemin de douanier
Marchant pieds nus, longeant la mer
Puis j'ai dévalé les rochers
Pour retrouver mon univers.
C'est une toute petite plage
Qui n'existe qu'au gré des marées,
Reliant une île au rivage
Quand au loin la mer est allée.
Fermant les yeux, humant le vent,
J'écoute le doux clapotis
Que fait la mer en revenant
Doucement, en catimini.
Quand les vagues recouvrent le sable,
Libérant l'île et ses oiseaux,
Je plonge dans un rêve improbable:
M'echapper comme eux dans les flots.
Puis je reviens prés de la terre,
Dans les eaux le soleil se noie
Faisant de ma plage un mystère
Auquel j'aime seule avoir droit.
Nicole
L’astrologie pendant la période chrétienne connait une situation ambigüe. Elle sera mise au ban de la société lors du concile de Tolède en l’an 447 mais sera pratiquée à la cour et continuera à être étudiée par des érudits, même religieux. Albert le Grand maître de Thomas d’ Aquin est l’auteur d’un traité d’astrologie. Les premiers chrétiens croyaient en la réincarnation avant son rejet par l’église en 537.Charles V fonda à Paris un collège d’astrologue. Louis XI consultait les siens à tout propos. Catherine de Médicis rencontra Nostradamus et eu parmi ses astrologues personnels Côme Ruggieri. Louis XIII fut surnommé le juste parce qu’il était né sous le signe de la Balance. Charles IV du saint empire, Charles Quint préconisaient, comme beaucoup de personnalités éminentes de cette époque l’enseignement de cette science.
A Rome elle fut à l’honneur sous les papes Sixte IV, Jules II, Léon X et Paul III.
A la renaissance, la découverte de l’héliocentrisme du système solaire (principe imaginé et défendu par les astronomes/astrologues de l’époque) jette un doute sur l’anthropocentrisme de l’astrologie.
Pic de la Mirandole l’a largement condamnée alors que les astronomes Galilée et Kepler qui pratiquait l’astrologie, Cassini premier directeur de l’observatoire de Paris soutiennent cette pratique.
En France sous la pression des jésuites, Colbert la raye des disciplines académiques et en interdit l’enseignement en faculté en 1666.
Le poste d’astrologue royal est supprimé à cette époque. Un essai de justification judiciaire (1696) ne sera jamais publié.
Astrologie et médecine au moyen âge
Au XIV ième siècle L’astrologie tiens une place importante en médecine. Le célèbre médecin Guy de Chauliac explique la grande peste noire de 1348 par la position des astres. Les astrologues anciens ont créé le zodiaque, divisé en douze parties égales les signes qui correspondent aux douze mois de l’année. On considère l’homme comme un petit monde où toutes les parties de l’univers auraient leur analogue. L’homme est divisé douze parties, chaque partie étant gouvernée par le signe du zodiaque correspondant.
Le Bélier pour la tête.
Le Taureau pour le cou.
Les Gémeaux pour les épaules, les bras et les mains.
Le Cancer pour la poitrine.
Le Lion pour l’estomac.
La vierge pour le ventre.
La Balance pour le petit ventre et les fesses.
Le Scorpion pour les parties honteuses et le fondement.
Le Sagittaire pour les cuisses.
Le Capricorne pour les genoux.
Le Verseau pour les jambes.
Les Poissons pour les pieds.
Cette observation des signes va permettre de prendre des décisions pour les saignées et les purgations.
Pour mieux comprendre les humeurs on se sert de la nature de l’élément où se trouve le signe :
Feu : Bélier, Lion, Sagittaire.
Air : Gémeaux, Balance, Verseau.
Eau : Cancer, Scorpion, Poisson.
Terre : Taureau, Vierge, Capricorne.
On imagine l’importance du médecin astrologue au moyen âge que l’enseignement universitaire favorisa largement. On retrouve dans l’enseignement astrologie et astronomie comme deux disciplines étroitement conjointes.
Si on n’a pas de précision sur l’enseignement universitaire de l’astrologie donné à cette époque, on connait les livres qui y étaient étudiés.
La sphère de Sacrobosco pour l’enseignement de la cosmologie, le Célèbre Almageste de Ptolémée, le traité d’Astrolabe, Les tables de Tolède et Théorica planétarum Gérardi.
L’enseignement se faisait dans un premier temps en faculté des arts puis à un niveau supérieur en faculté de médecine. On trouvait cet enseignement uniquement dans les grandes universités comme Paris.
Les soins aux malades étaient assurés par le clergé. Durant le moyen âge les monastères et les couvents se sont occupées des activités thérapeutiques, scientifiques et culturelles. Les moines enseignaient, écrivaient des livres, recopiaient des manuscrits, cultivaient des fleurs et des plantes médicinales, partaient dans les champs et les montagnes pour la cueillette.
Les remèdes à base de plantes ont servi avec succès à guérir la population.
Au cours du XII ième siècle, l’église a interdit l’étude et l’exercice de la médecine dans les couvents.
Les moines médecins partirent et se sont établis médecins, marchands et préparateurs de médicaments.
Au XIII ième siècle apparaissent en Europe les premières boutiques d’apothicaires.
Saint Louis leur donne en 1258 un statut pour la préparation et la vente des médicaments.