wifi (suite)

07/01/2009 10:59 par Asteria

Le monsieur avec la cape étant fatigué, s'allongea dans l'herbe au pied d'un arbre.

A la plus basse branche de ce palétuvier un sombrero oublié par Marcel s'ennuyait un peu. Le tintamarre des ronflements du type à la cape aprés l'avoir rassuré (il se sentait moins seul) lui escourdait les oreilles. Il prit donc le dessus vocalement en entonnant  "les montagnards sont là". Le type avec la cape se reveilla en sursaut, cru réver en voyant sous le palétuvier une paire de botte et un cheval blanc. Il y avait donc des montagnards à Copenhague? Ni vu, ni connu,  il enfourcha le cheval blanc, mis les bottes sur son épaule et le sombrero sur la tête. Il arriva à un croisement de chemins: à droite flèche indiquant "les 3 maisons" à gauche une flèche indiquant "bois dormant". Il prit à droite. Mal lui en pris! Un gros costaud chauve à barbe rousse, furieux, une épée de marque durandal au poing lui hurla "voleur! c'est vous qui prenez mes poutres et mes chevrons!" Heureusement qu'il y avait les bottes! elles s'enfilèrent aux pieds du type à la cape, du coup le cheval se laissa porter (en fait  Il se nommait Pégase) tandis que le sombrero suggerait aux bottes d'aller a Messine car ils avaient tout  bien faim.

Ils avaient tous envie de sardines mais n'ayant pas de gps partirent au hasard. Ils arrivèrent dans une région désertique peuplée de moutons et là, ils entendirent un gros choc de ferraille. A une croisée de chemins deux momies venant certainement d'une pyramide, s'étaient heurtées. Le bruit de ferraille venait de ce que ces deux momies s'éraient attifés d'une armure. L'une avait mis son haume façon rapeur.

Nous l'avons reconnu pardi....... c'est Duguesclin qui entrait en collision avec  Don Quirotait. Les deux momies maintenant armurées essayait de se serrer la moufle à l'amiable.

Mais! il y avait des temoines! L'une vaguement armurée aussi, montée sur un cheval qui n'était pas blanc donna raison a Duguesclin. On ne sait trop pourquoi, sauf qu'elle prétend avoir entendu des voix, s'appeler jeanne et que la bergère n'a pas fait son boulot de garder les moutons d'où la collision.Elle faisait route vers l'ile de Molène, disait elle.

Lautre temoine était ,d'aprés ses dires, Dulcinée qui faisait route vers les moulins à vent, perchée sur une vieille ânesse. Elle aussi avait trés faim et envie de sardines.

Donc ils partirent tous ensemble, cheminant le long du petit chemin qui sentait la noisette , guettant une maison bleue pour faire une halte. Aucune maison bleue adossée à la colline.......Quelle galère.

Jeanne entendit des voix en mp3, là ça allait pour l'itinéraire. Bon juste un détour, lui disait on, suivez les petits cailloux, vous laissez l'ogre à droite, laissez la citrouille à gauche, allez tout droit, passez en silence devant le chateau de la belle ( sont en train de tourner un épisode de belle et sébastien) et là vous pourrez galoper.

Galoper? s'insurgea Dulcinée, ma nânesse doit faire des pauses! elle écrit ses mémoires pour le remettre à la contesse Raspoutchine dont je suis le nègre. Mais on ne va pas à Ségur! s'écria Jeanne, pas question de rencontrer dourakine, il n'a pas d'armure!

Bon, j'aimerai bien savoir la suite ........

Les zaneries de Mamizelle.

Wi fi! vous avez dit huit filles?

06/01/2009 17:00 par Asteria

Chez neuf, pas vu les huits filles!

Vous voulez dire "wifi"?

Ben c'est normal que vous ne vuissiez pas, les huit filles sont aux pays des sept nains, et là ! c'est pas simple!

La sorcière Karadébosses a fait manger du poulet à un type aux cheveux bleus qui avait la manie de fermer ses portes à clef.

Pensez  donc que ça pouvait pas aller! Un balai a voulu se changer en citrouille.

Il a tout raté (erreur de posologie, certainement) il fallait une pomme!

Adam a dit  "non, faut pas toucher à ma pomme".

Il y a Maurice qui a répondu "ma pomme, c'est moi".

Comment voulez vous que les nains vous montrent les 8 filles dans ces conditions?

Et là, je viens d'apprendre par l' Elysée  que des bottes ont disparues dans sept lieux différents et que des recherches étaient faites pour localiser des cailloux poucet et j'allais oublier ma soeur Anne qui rasait la barbe au monsieur à cheveux bleus. Elle passait bien du temps à chercher sa peau, la pov. Quelle peau? celle de l'âne pardi! Elle a bien trouvé une citrouille mais bon sur la route qui poudroie la citrouille n'assumait pas: forcément c'était pas minuit et il fallait des godasses de verre.

Un cordonnier qui passait par là, voulant aller danser, s'est proposé de retrouver les cailloux. Gentil! mais il s'est fourvoyé (pas de GPS) il a apporté une sirène ( on ne voit pas comment elle était la cousine de Juliette  Montaigu, mais bon ....).

En fait tout s'arrange! Y a un type, un gros balaize, qui a porté un menhir à Alice. Comme elle ne savait trop quoi en faire, elle a dit au balaize de le porter aux huit filles. Celles ci ont fait travailler les nains (7); les petits cailloux ont été mis dans les godasses du chat, tout content le matou.

Ensuite il y a eu des bagarres, un type avec une cape et une épée voulait prendre la mule de don quichotte....

Trop compliqué ! je vais arreter mon reportage pour aujourd'hui!

 extrait des zaneries de Mamizelle  (suite page pécédente et ainsi de suite.... et bien oui on est comme ça!)

Les tartelettes amandines de Raqueneau

07/01/2009 16:17 par Asteria

Comment on fait des tartes amandines.

Battez, pour qu'ils soient mousseux

Quelques oeufs.

Incorporez à leur mousse

Un peu de jus de cédrat choisi.

Versez y

Un bon lait d'amande douce;

Mettez la pâte à flanc

Dans le flanc

Des moules à tartelette;

D'un doigt preste, abricotez

Les cotés;

Versez goutte à gouttelette

Votre mousse en ce puit, puis

Que ces puits

Passent au four et blondines

sortant en gais troupelets;

Ce sont les tartelettes amandines.

Edmond  Rostand :   Cyrano de Bergerac      Acte II Scène IV 

Maux d'amour

06/01/2009 18:21 par Asteria

je n'ai jamais su dire je t'aime,

Jamais su dire de mots d'amour,

Jamais su chanter de poèmes

Faits de jamais, faits de toujours.

Quand la vie trop tot vous bouscule,

On ne pense qu'à surnager,

Bien enfermé dans sa bulle

Toute douce et toute irisée.

Elle a longtemps vogué ma bulle

Traversant les vents les tempêtes,

Survivant à tous les tumultes,

Parfois  triste et parfois en fête.

Et un jour sans trop de raison,

Ma jolie bulle a éclaté,

Laissant fuser une chanson

Que tu ne veux pas écouter.

         Nicole

Ma Normandie

24/05/2008 10:46 par asteria

Depuis le temps que je vous parle de 

mon cinéma paradisio ..................eh bien le voilà!

Des nouvelles de "nos poissons rouges" ?

Eh bien ...
encore des petits en vue ... dans mon  bassin .... pffff

La verte Normandie ....
en voilà un petit échantillon ...
d'un pont dans ma jolie ville

Le printemps est bien là ...

La preuve en est

Ma cuisine

01/12/2007 11:55 par asteria

La cuisine c’est un art qui,
pour ne pas s’abâtardir,
a besoin de fantaisie,
d’un grain de folie

  La Toque dans les étoiles – Yves Courrière

22 septembre 2007

22/09/2007 09:49 par asteria

Petit extrait du livre

(...) Ecoute moi, toi qui t’ébahit et envie cette sérénité et cette lumière qui se dégage de Gordal, écoute moi toi qui te dis,

«  Pourquoi  dans leur distribution les étoiles m’ont oublié ? », toi qui penses encore à hier, comme si aujourd’hui et demain n’existaient pas, toi qui n’oses plus vivre en espérant être épargné, toi qui retiens ton souffle par peur de la tempête, toi dont la colère est sourde et profonde, si profonde que tu l’as oubliée, écoute moi, je ne suis qu’une chouette, une chouette blanche, une dame blanche qui a vécu dans le sillage de Gordal.

Mais si tu veux, je peux te la raconter, moi, l’histoire de Gordal.

Tu le veux bien? Alors installe toi, installe toi dans ton endroit favori, ton jardin, un fauteuil, une plage, un endroit où tu te sentes bien, parce que l’histoire est longue, parce que la route est longue et que tu as besoin de prendre le temps.

L’histoire de Gordal est une histoire vieille comme le monde, c’est l’ histoire de cette quête du bonheur, de paix, de sérénité que tout homme porte en lui,  c’est ton histoire aussi, d’une certaine façon, même si tu ne le sais pas, c’est notre histoire a tous.  (...)

Dictionnaire des hommes

27/05/2007 09:55 par asteria

... Quand on regarde les dictionnaires des hommes on se rend bien compte qu’ils ont du mal avec le verbe aimer. Aimer c’est éprouver pour quelqu’un une profonde affection, une inclination, un penchant, un attachement provoqués à la fois par la tendresse et l’attirance physique pour les amoureux, par la tendresse uniquement dans les autres cas. Mais je suis allé plus loin, et j’ai avec stupeur lue la signification des mots qui définissent l’amour.

_  Alors, Renard ?  
 

Nous avons parlé en même temps, Gordal et moi suspendus à la gueule du renard.

Nous les chouettes, avons beaucoup moins d’états d’âme que les humains, mais cela ne veut pas dire que nous n’avons pas besoin de connaître l’amour. 

-  Et bien affection veut dire maladie, inclination vient du verbe incliner, c'est-à-dire, baisser, courber, dominer, se courber par respect ou par crainte, penchant signifie tendance qui incline à un certain comportement et attachement évoque un lien.

Alors j’ai repris la définition et j’en ai déduit qu’aimer était pour les humains une maladie, un déséquilibre, une privation de liberté, et que contre toute attente les humains espéraient  que l’amour allait compenser leurs manques et être la solution à tous leurs problèmes.  

Dédicaces

17/04/2007 09:51 par asteria

ci-dessous un extrait du livre de la Chouette, le Sage et le Renard

... Attend, Dame Blanche, un homme m’a bien apprivoisé, je suis bien capable à mon tour d’apprivoiser un homme. 
Il était têtu ce renard, et puis après tout ce n’était pas mon problème.
Il continua donc à passer le soir devant la cabane, à l’heure où le soleil lance un dernier éclat avant la pénombre, tous les soirs, systématiquement.
Au début il se fit discret, observant l’homme dans ses activités. C’était souvent l’heure où Gordal rassemblait les produits de sa chasse et de sa cueillette pour préparer son repas du soir.
Puis au fil des jours il se montra un peu, puis davantage. Je voyais bien son manège, mais Gordal, concentré sur ses divers ouvrages, sa méditation et sa recherche de lui-même, ne faisait même pas attention à lui.
Renard pris de moins en moins de précautions, en vain.
Il lui arrivait même parfois de passer tout prés de Gordal, sans que celui-ci fasse mine de le voir.
Pour Gordal, tous les animaux faisaient partie de la forêt, au même titre que les arbres et les plantes.
Renard était déçu. En principe, les humains quand il le voyait, soit le chassaient dans tous le sens du terme, soit essayaient de l’approcher. Mais être ignoré de la sorte, jamais cela ne lui était arrivé. Il se sentait un peu déconcerté. Comment apprivoiser un humain qui ne vous voit pas. Il passait, repassait, essayait de se faire remarquer,  mais rien n’y faisait.   

En fait Gordal avait fini par remarquer son manège, mais il avait réellement envie d’être seul. Même moi je restais en retrait, c’était une période, et cela n’entamait en rien notre amitié.

Voilà quelques extraits de manchettes de journaux locaux

ouest france le 14 novembre 2006

14/01/2007 09:52 par asteria