le 16 10 2009
18/10/2009 11:11 par Asteria
les 6, 7, 8 novembre au grenier à sel à honfleur
pour plus d'informations: http://enfantsdelanouvelleterre.over-blog.com/
Tes yeux sont un mystère,
Tantôt bleus, tantôt verts,
Parfois teintés de miel
Volés à l’arc en ciel.
Tes yeux sont si profonds
Qu’on n’en voit pas le fond
En voulant y plonger
Je me suis fait piéger.
Et tes yeux sont si clairs
Qu’on y voit à travers
Dedans, pas de mensonges,
Mais simplement des songes.
Tes yeux sont pleins de charme
Mais trahissent les larmes,
Des plaies encore trop vives
Qui parfois se ravivent.
Tes yeux sont le miroir
De tout ton désespoir.
Traversons le tous deux,
Et les yeux dans les yeux.
JP
Ce livre nous interpelle sur notre recherche d'amour.
Que veut dire aimer?
Qu'est-ce qu'aimer?
Savons nous aimer?
Et surtout savons-nous nous aimer?
peut-être dans Dame Blanche, une chouette, nous raconte l'histoire de gordal, un humain pour lequel elle s'est prise d'affection, allez savoir pourquoi? C'est un regard tendre, parfois étonné, souvent plein d'humour qu'elle porte sur cet homme en recherche de paix, de sérénité et d'amour. Suivons comme Dame Blanche, Gordal dans sa quête. Cela nous aidera peut-être dans la notre qui n'est pas tout à fait la même, mais qui quelque part lui ressemble.
Ce livre réunis deux contes " La chouette le sage et le renard et l'histoire de Gordal et d'Harmonie".
Prix 15 euros + 2 euros de port< Pour vous le procurer
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<2">Me le commander directement: 06 14 83 83 08 ou sauvani.astro@orange.fr M'écrire à Possibilité de l'avoir alors dédicacéHarmonie ou l'art de percevoir son chemin
Le Courrier du Livre : numéro IBSN 978-2-7029-0763-4
Nous devions aller en Grèce cet été là, à Kavala, petite ville en bord de mer située entre Salonique et Istanbul.
Nous devions embarquer à Marseille, sur un bateau qui devait nous conduire à Athènes en trois jours.
J’ai voulu mettre un pantalon mais ma mère qui pensait que l’on partait en croisière m’a obligée à mettre une robe chemisier blanche.
Nous sommes arrivés beaux et propres comme des sous neufs sur le quai. Nous avons du attendre avant d’embarquer que notre « paquebot » ait chargé des vaches dans sa soute. En fait il était aussi un peu cargo.
Nous étions en première classe mais même là ce n’était pas très reluisant. Soulagée, Je me suis précipitée dans ma cabine pour enfiler un Lévis blanc et un tee shirt pendant que mon frère retirait son costume. C’était un vieux bateau avec lequel nous avons du faire une de ses dernières traversée. Il a été ensuite échoué du coté de Narbonne, à Barcares, et transformé en restaurant, boite de nuit. J’y suis allé alors avec des amis et il était si rutilant, si luxueux que je ne l’ai pas reconnu.
Pour l’instant, redevenus mon frère et moi des ados de notre âge, nous sommes partis explorer les ponts.
Il y avait les premières classes où chacun avait sa cabine et accès aux salles à manger, les secondes qui étaient des sortes de dortoirs et où on pouvait éventuellement aller se restaurer dans une sorte de self et la classe pont où les gens dormaient dans des duvets à même le sol et se nourrissaient des vivres qu’ils avaient embarqués.
Il y avait sur le pont arrière toute une équipe de jeunes bourgeois parisiens qui partaient à l’aventure. Quand nous sommes arrivés avec nos guitares, mon frère et moi nous avons été tout de suite adoptés. Il y avait un autre guitariste Patrick.
J’ai chanté comme jamais sur ce bateau. Finalement nous avons vécu classe pont cédant ma cabine de première à une dame de seconde qui ne supportait pas la promiscuité.
Je chantais du matin au soir et surtout du soir au matin et plus je chantais plus ma voix devenait docile et belle. Je n’ai jamais aussi bien chanté que sur le Lydia.
Il y eu des tempêtes mais nous avions le pied marin. Ce n’était pas le cas de tous les passagers. Alors avec la complicité des serveurs nous remontions les plats servis dans la salle à manger désertée à nos amis du pont.
L’équipage avait acheté du vermouth lors d’une escale à Gennes. Ils arrivaient le soir avec leurs bouteilles et des verres pour passer la soirée avec nous. Quelques passagers s’égarèrent dans notre fief et puis d’autres et puis d’autres encore.
Le pauvre capitaine avait prévu une soirée en première mais tous les passagers étaient assis par terre sur l’arrière pont qu’ils avaient surnommé le saint Tropez du bateau. Le pauvre homme fini par nous demander de venir nous produire en première et là, comble de luxe il y eu même un piano pour m’accompagner.
Nous devions faire trois jours de voyage, nous en fîmes cinq. Je ne sais même pas si nous nous en sommes aperçus. Nous avons très peu dormi durant cette traversée. Il est des moments intenses qu’il faut vivre au maximum.
Mon père nous attendait à Athènes depuis deux jours. Si je n’ai jamais eu le mal de mer, j’ai eu le mal de terre. Je voyais le quai tanguer. C’est dans la salle de bain de l’hôtel que j’ai commencé à avoir des nausées en voyant la valse des murs.
Nous sommes ensuite montés voir l’acropole et là il a bien fallu dire adieu à notre fine équipe……………..
Cette traversée sur le Lydia a été un véritable miracle. Pendant cinq jours j’ai chanté, j’ai été la reine de ce bateau. Je ne me posais pas de question sur mon physique, sur mes relations, sur mes problèmes existentiels. Je chantais et j’étais bien. Les gens autour de moi m’écoutaient et ils étaient bien. Nous n’avons pratiquement pas vu ma mère de toute la traversée. Nous avions créé un monde dans le monde sur l’arrière pont d’un vieux rafiot.
A Kavala nous avions une villa prés de la plage. Il y avait des paillotes prés de la mer où il était possible d’aller manger du crabe préparé par Socrate et du poulet grillé par Platon.
Nous avions rencontré un jeune Grec, Christos, qui avait une barque et qui nous amenait sur des plages désertes où nous faisions de la pèche sous marine. Nous consommions ensuite nos poissons ou nos poulpes sur place après les avoir fait cuire sur un feu allumé sur le sable.
Les poissons dans ces petites criques étaient nombreux et pas très farouches si bien que nous n’étions jamais bredouilles………..
Nous avons reçu un jour une lettre d’un de nos copains du Lydia, qui faisait un stage d’ingénieur agronome à Samos et qui s’y ennuyait ferme.
La classe pont sur les bateaux était un mode économique de transport et puis c’était idiot d’être en Grèce et de ne pas visiter les iles. Mon père avait un ami ingénieur dont la femme était la « mère » de l’ile de Thassos. Nous y ferions donc une escale et ensuite nous irions à Samos. La toile de tente dans le sac à dos, la guitare sous le bras, nous avons pris mon frère et moi le bateau pour Thassos.
Nous sommes tombés sur une sorte de jet set grecque. Pas de camping bien sur, nous avons été hébergés dans une superbe maison au bord de la mer. C’était la fête tout les soirs si bien que nous avions un peu oublié notre copain de Samos. Nous devions rester deux jours à Thassos nous y sommes resté plus de dix jours, je crois.
Le bateau qui devait nous amener à Samos était tout petit et tanguait déjà dans le port sur une mer d’huile. Cette nuit là il y eu une tempête, nous avons bien cru y rester. Il y avait à bord deux garçons qui étaient venus avec des ballets basques et qui étaient ensuite resté quelques temps pour visiter la Grèce. Ils devaient aller à Mykonos. Ils décidèrent de faire escale à Samos avec nous. Nous avions écrit à notre copain « nous arrivons, attend nous ! ». Nous avions trainé en route et il ne nous avait pas attendus. Seul là bas je le comprenais. Samos ressemblait à une ile de début du monde. Nous avons découvert des villages rudimentaires, des ânes, des chèvres, d’immenses plages désertes où il semblait que le touriste n’avait jamais posé le pied. Nous nous sommes installés tous les quatre sur la plage ivre de soleil et de liberté. L’eau était claire et la température idéale. Nous avons passé notre soirée autour d’un feu de bois. Mon frère, Bernard grattait la guitare, je chantais et nos deux danseurs improvisaient des danses qui n’avaient plus rien de Basque.
Nous étions tellement dans notre bonheur que nous n’avons pas vu les silhouettes qui se profilaient au loin. Le lendemain matin un petit garçon arriva, tirant un âne dont les bats renfermait des trésors locaux. Du raisin, du miel, du fromage de chèvre, du pain, du vin résiné, du vin muscat… les présents du village. Il nous demanda si les villageois pouvaient venir nous écouter le soir et à la nuit tombée tout le village était la assis en rond autour de nous, nous avions l’impression d’être des troubadours.
Nous avons été aussi invités chez eux. Ils étaient réellement très pauvres. Ils vivaient dans des granges avec leurs bêtes et nous nous sommes alors rendu compte de la valeur des présents du matin.
Nous avons décidé de suivre les basques. Nous avons envoyé à nos parents une carte « Nous continuons sur Athènes et Delphes par nos propres moyens, ne vous inquiétez pas » Nous avions deux passeports internationaux la guitare et ma voix. Nous sommes passés par Mykonos, ile ravissante mais touristique. Ma préférée sera toujours Samos, l’ile au vin à gout de résine.
Arrivés à Athènes, la situation était simple, nos finances étaient telles que soit nous prenions une chambre à l’auberge de jeunesse avec en prime une douche, soit nous mangions. Mon frère voulait manger, moi me doucher.
Nous nous sommes sérieusement accrochés à ce sujet. Les Basques étaient montés jusqu’à l’acropole, nous étions fatigués et nous les attendions sur un banc. Nous n’avions pas vu un couple de français assis non loin de là. Le monsieur nous a abordés. Nous lui avons raconté notre périple. Il nous a dit « je suis prof de fac, je reviens des indes et nous avons fait une escale ici pour visiter, je crois bien que je peux résoudre votre problème, suivez nous ! »
« Nous ne pouvons pas et les Basques ! »
Je n’ai jamais abandonné personne dans ma vie, ni en Grèce, ni ailleurs.
Nous les avons attendus et notre mécène nous a conduits à l’auberge de jeunesse.
Le soir il nous a invité dans un des ces restaurants en terrasse sur les toits d’où on pouvait admirer toute la ville d’Athènes.
Avec le prix d’un plat, nous nous vivions une semaine et cela nous a beaucoup amusés.
Le lendemain il nous a donné un peu d’argent et nous sommes partis pour Delphes.
Le soir, nous nous sommes arrêtés dans un petit restaurant. Il y avait un animateur. Il a aperçu la guitare et nous a demandé de jouer. Il a fait le mime sur les chansons.
A la fin il a fait circuler une corbeille dont il nous a donné le contenu. Nous pouvions continuer notre voyage en toute sérénité.
Nous avons perdus nos Basques sur la route de Delphes. Le stop pouvait être aléatoire. Nous avions pour donner des nouvelles de nous à nos parents une technique particulière. Quand nous rencontrions des stoppeurs qui allaient sur Istanbul, nous leur disions « si vous voulez un repas chaud, un lit, une douche, allez à telle adresse à Kavala et dites a nos parents que nous allons bien. »
Ma mère avait acheté un stock de pates et mon père guettait les sacs à dos sur la terrasse en rentrant du boulot.
Après la visite de Delphes nous avons décidé de prendre le chemin du retour.
Nous faisions de petites étapes, en suivant la cote souvent car les plages sont plus confortables pour dormir et il y avait des douches froides certes mais des douches.
Je ne sais pas comment nous nous sommes retrouvés un soir, à la tombée de la nuit, dans un champ d’olivier plein de cailloux. C’était la pleine lune, tous les ânes de Grèce brayaient. Entre les cailloux dans le dos et le bruit ce fut une nuit interminable. Nous nous sommes endormis au petit matin. Le soleil commençait à monter au zénith quand une dame vint nous apporter un plateau avec du café, un rayon de miel, du pain et du beurre.
La vie était belle en ce temps là dans les pays hospitaliers. Nous avons fait notre dernière halte, pas très loin de Kavala. Il nous restait assez d’argent pour une nuit d’hôtel et un bon restaurant. Nous avons savouré ce « luxe » toute la soirée et une partie de la journée du lendemain. Après une période plus calme partagé entre la plage et les soirées familiale chez Socrate et Platon, nous sommes partis en stop avec mon frère quelques jours à Istanbul. J’aimais imaginer la tête des européens quand ils arrivaient à Topkapi du temps de la splendeur des sultans. Le moindre objet utilitaire était fabriqué en métal précieux et en pierre rare. La mosquée bleue a une ambiance magique. Sur le retour, nous nous sommes disputé mon frère et moi. Il m’a dit « de toute façon tu n’oseras pas faire du stop sans moi ». Je suis allé au bord de la route et la première voiture qui passait s’est arrêtée. Il était avocat, s’appelait Phoebus et m’a proposé d’aller à la foire de Salonique avec lui. Nous étions tout prés de Kavala. Je lui ai dit mes parents ne voudront jamais. Quand il m’a déposée chez mes parents ma mère m’a dit « mais vas y ! » J’ai refusé. Je ne me voyais pas partir seule à mon âge avec un inconnu d’une trentaine d’année. Il est repassé en revenant de Salonique et m’a ramené un cadeau : une paire de pantoufle, hasard ou trait d’humour ? Mon frère a mis deux jours pour trouver un véhicule. Il est rentré furieux après moi.
Il fallait sortir la voiture de mon père tous les trois mois de Grèce pour des questions de taxe. Je me souviens d’un weekend sympa à Sofia. Le soir au restau prés de la frontière, j’avais rencontré des étudiants en médecine avec qui j’avais discuté en russe. Je leur dit à quel point j’avais aimé Moscou et les russes, je leur dis la chance qu’ils avaient de pouvoir faire les études qu’ils voulaient sans avoir besoin de l’accord et des finances des parents. Ils me dirent « oui ! Effectivement. Mais ce soir vous allez passer la frontière librement, nous nous n’en avons pas le droit. »
Comme pour illustrer leur propos, prés de la frontière ont soudain jailli des champs de maïs environnant des militaires mitraillette au poing qui ont fouillé notre voiture de fond en comble. Visiblement il cherchait à voir si nous n’avions pas un passager clandestin.
C’est vrai je n’avais pas vu cet aspect des choses.
La rentrée approchait. Nous sommes rentrés à Martigues en voiture avec ma mère. C’était une vraie expédition avec quelques étapes en Yougoslavie et une à Venise.
Les examens approchaient et je savais que je ne savais rien.
Mon père devait partir travailler à Moscou. Il fut décidé que nous partirions avec lui. C’était à l’époque du rideau de fer. Si nous ne partions pas avec lui nos visas seraient refusés. Il eu du mal d’ailleurs à obtenir que nous puissions venir mon frère et moi. Il menaça de ne pas accepter le chantier si nous ne venions pas. Cela valait bien la peine de sacrifier une année scolaire ! Connaissant mon année scolaire, j’étais tout à fait d’accord avec eux.
A l’époque prendre l’avion n’était pas rien.
J’étais la seule de la famille à l’avoir pris pour aller en Angleterre. Mais je me souviens que j’étais arrivée à Londres avant que ma mère ait pu rentrer de l’aéroport. Là c’était du sérieux, je ne sais plus combien d’heures de vol avec escale à Varsovie, la grande aventure en somme. Je me souviens encore de l’odeur particulière de l’aéroport de Moscou. Les gens fument là bas d’étranges cigarettes composées d’un tube de carton avec juste un peu de tabac qui a une odeur acre et douceâtre à la fois et j’avais l’impression que tout l’aéroport sentait cette odeur.
Nous n’avions pas eu le droit d’avoir une voiture sur place. La délégation russe nous attendait afin de nous amener à l’hôtel Ioujnaï où séjournaient tous les étrangers résidant qui ne faisaient pas parti des ambassades. Les appartements étaient distribués en fonction du nombre d’occupants. Une bonne, Ioulia, nous avait été attribuée. Elle avait un heureux caractère et chantait toute la journée. Nous sommes allés nous inscrire à l’ambassade de France et une secrétaire à peine plus vieille que moi m’invita à sortir avec elle et quelques amis, le soir même au club Américain.
Les américains avaient organisé par le biais de leur ambassade un lieu où l’on pouvait faire des gardens parties, jouer au bingo, danser, se rencontrer. Dans le Moscou de l’époque où il n’y avait rien de tel pour se distraire, c’était une aubaine. Tous les ressortissants étrangers fréquentaient le club. Les russes y étaient interdits. J’y ai parfois croisé quelques copains russes qui venaient incognitos. Ils étaient si doués pour les langues que personne ne s’en apercevait. J’avais droit à un clin d’œil pour m’inciter à protéger leur secret. Mon frère et moi en avons rapidement fait notre quartier général.
Je me souviens de nuits où en sortant du club nous regardions le soleil se coucher puis se lever le temps d’un soupir sur la Moskova. Les nuits étaient blanches à Stalingrad. Ici elles l’étaient presque.
J’ai fait aussi à Moscou une véritable orgie de ballets. Nous allions souvent ma mère et moi au Bolchoï ou au palais des congrès admirer les plus grands danseurs russes. Mon père et mon frère n’étaient pas fans de danse classique et nous laissaient les billets que l’entreprise donnait à mon père en fin de semaine.
Ma mère se faisait passer pour un ingénieur chimiste en déplacement à Moscou et disait que j’étais sa sœur. La soirée souvent se terminait au club où je retrouvais mes copains et où j’égarais ma mère.
Un jour où j’étais étalée au bord de la piscine, j’entends quelqu’un s’exprimer en français avec un fort accent de titi parigo.
En bonne française à l’étranger, je l’aborde. Nicolas était russe et il avait attrapé son accent en fréquentant les jeunesses communistes françaises auxquelles il avait servi de guide. Il n’avait jamais quitté la Russie mais parlait plusieurs langues avec une immense facilité. Il était étudiant en prestidigitation. Il m’a offert une petite icône ravissante que je garde précieusement.
Nous avons avec lui cherché désespérément le café Pouchkine qui n’existe que dans la chanson de Bécaud.
Ces jeunes russes buvaient énormément, de la vodka surtout. On portait des toasts à tout, à rien. Ils se vexaient quand on refusait alors je finissais par vider mes verres dans les plantes vertes environnantes, je ne crois pas qu’elles aient vraiment apprécié. ..........
J’ai un jour croisé Christine, une française dont le père était l’avocat de célébrités du show biz français.
Elle voulait être interprète. Sa famille l’avait envoyée étudier sur place les différentes langues. Elle était ici pour apprendre le russe. Elle avait séjourné un an au Mexique puis un an aux états unis.
Elle grattait la guitare et m’a appris deux chansons d’un certain Bob Dylan qu’elle avait connu pendant son séjour aux USA : « the house of the rising sun » et « blowing in the wind ». Je suis rentrée en France avec quelques chansons russes et ces deux chansons alors inconnues chez nous.
Je lui ai fait connaitre le club, elle m’a fait connaitre l’université de Moscou où elle logeait.
Je me souviens du jour de son installation. Les uns, les autres passaient, disaient quelques mots et repartaient. On se serait cru dans une pièce de Tchekov.
Les forêts autour de Moscou étaient superbes et impressionnantes, pleines d’oiseaux, je n’en avais jamais vu autant.
J’avais vu avant de partir « les oiseaux » d’Hitchcok et je traversais ces forêts emplie d’admiration et d’angoisse. Nous organisions parfois des piques niques avec les russes. L’entreprise nous prêtait alors un bus. Je me souviens des chants russes fabuleux le long des trajets. Ils étaient réellement très doués, habitués à chanter en chœur, en canon. Quand ils nous disaient « à vous les français », nous déclinions l’invitation. Ils insistaient toujours alors nous entonnions un minable « à la claire fontaine » après lequel nous avions définitivement la paix.
Nous étions parfois invités chez le général attaché d’ambassade, en toute simplicité.
Je me souviens de demi-pamplemousses servis par un valet de pied aux gants blancs. Le général a essayé de discuter avec moi plusieurs fois mais à chaque fois ma mère se précipitait pour répondre à ma place. Je pense qu’il n’a jamais eu l’occasion du coup d’entendre le son de ma voix. ..................
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Le frère d’une de mes amies venait avec toute sa promotion faire un voyage de fin d’étude d’ingénieur à Moscou. Nous avons semé l’intourist et je leur ai servi de guide. Ils m’ont bien sur rebaptisée Nathalie. Je les ai emmené visiter les vieux quartiers de maisons en bois peintes de couleurs vives pleine de charme dont le gouvernement russe de l’époque avait honte et qui étaient détruites le plus souvent pour faire place à des immeubles sans âme.
Le dernier soir nous somme arrivés dans un magasin de souvenir une demi-heure avant la fermeture. Du coup les employés refusèrent de les servir : ils étaient trop nombreux mes touristes et ils ne pouvaient pas les satisfaire tous. Alors mieux valait pour éviter une émeute ne servir personne.
A l’époque l’économie était victime du système. J’avais dans mes copains un gars qui voyageait en travaillant de ci, de là. Il était à Moscou cuisinier à l’ambassade du Luxembourg. Un soir nous sommes allés à la gare de Kazan chercher des vivres qui devaient arriver par le train. Nous sommes arrivés peu de temps avant la fermeture et nous étions vendredi. Il lui a été demandé de revenir lundi. C’était des denrées périssables et les journées d’été continentales étaient très chaudes. Tout fut fichu. La gare de Kazan et l’aéroport étaient surprenants. Les paysans des pays environnants venaient vendre leur production au marché de Moscou et on les voyait débarquer avec leurs légumes et les volailles vivantes. La gare de Kazan était toujours pleine de monde, on se demandait parfois si certains n’y vivaient pas. Beaucoup de personnes pique niquaient en attendant leur train. La foule était cosmopolite et bigarrée, se côtoyaient ici les différentes races qui composaient le vaste empire de l’URSS.
Il y avait de grands parcs d’attraction où tout était gratuit. Tout appartenait à tout le monde ! C’est en se basant sur ce principe que nos copains ont apporté pour la fête de ma mère un énorme bouquet de fleurs cueillies dans les jardins publics.
"La clef des champs......... C'est la clef de la liberté qui libère l'enfant en lui permettant de comprendre comment devenir adulte."
(De la source à l'humain: Yvon Mercier.)
Tout est énergie: L'univers, nous, les autres, nos paroles, nos actions, nos non-dits..... Toutes ces énergies sont en interaction et en perpétuel mouvement à la recherche d'un équilibre souvent fugace qui se fait et se défait sans cesse. Nous même sommes perpétuellement à la recherche de notre équilbre.
L'astrologie va nous permettre de connaître, de comprendre, d'équilibrer les énergies qui nous composent, de prendre conscience de la façon dont nous instaurons notre relation aux autres et à la vie. Elle va nous aider à décoder plus facilement les signes que la vie nous envoie et que nous comprenons souvent à l'envers.
Connaître son thème natal permet de se situer dans sa relation aux autres et dans sa relation a la vie.
La révolution solaire permet de voir ce que la vie va nous apporter comme leçon dans l'année.
La synastrie ou comparaison de thèmes va nous permettre de mieux comprendre le pourquoi de nos rencontres.
Tout travail sera enregistré, permettant ainsi de tout "entendre" au fur et à mesure des évènements de la vie.
Je peux me déplacer pour donner des cours et je les offre a toute personne qui réunira 6 élèves et me fournira un lieu où enseigner. Une semaine suffit pour savoir lire un thème natal.
Pour tous renseignements complémentaires: astro_et_harmonie@live.fr